Image d'archives de migrants transférés de Lesbos vers le continent grec. Crédit : Reuters
Image d'archives de migrants transférés de Lesbos vers le continent grec. Crédit : Reuters

Quelque 400 demandeurs d'asile et 350 mineurs non accompagnés vont être relocalisés de Grèce vers la France. Le premier groupe de 50 mineurs devrait arriver sur le sol français en juillet.

"Les procédures de relocalisation qui s'étaient arrêtées temporairement en raison de la crise sanitaire vont démarrer de nouveau au plus vite", a déclaré le ministre grec à la Politique migratoire et à l'asile, Georges Koumoutsakos, dans un communiqué publié lundi 25 mai.

La France, qui s'était mis d'accord avec la Grèce en janvier sur la relocalisation de 400 demandeurs d'asile, va également prendre en charge 350 mineurs non accompagnés, ont précisé les autorités grecques.

"La crise du coronavirus a perturbé les relocalisations programmées mais la France reste cependant attachée à ses promesses envers la Grèce", a assuré l'ambassadeur de France à Athènes, Patrick Maisonnave, après une rencontre lundi avec le ministre grec.

Le premier groupe composé de 50 mineurs isolés devrait fouler le sol français au mois de juillet.

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Le nombre total des enfants non accompagnés en Grèce s'élève à environ 5 200. Une grande majorité vit dans des conditions insalubres dans des logements non adaptés aux enfants.

Face à cette situation, plusieurs pays européens, l'Allemagne, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, la Finlande, la France, l'Irlande, la Lituanie, la Serbie, la Suisse, ont décidé de participer à un programme européen volontaire de relocalisation de 1 600 enfants non accompagnés depuis la Grèce. Le Portugal a par ailleurs annoncé mi-mai son intention de prendre en charge 500 mineurs isolés vivant dans les camps surpeuplés situés sur les îles grecques.

L'ambassadeur de France a en outre confirmé l'intention de son pays d'augmenter sa participation aux missions de Frontex, l'agence de contrôle des frontières européennes, en Grèce. Patrick Maisonnave et Georges Koumoutsakos ont aussi souligné l'importance de collaborer sur des vols avec la France pour renvoyer ceux dont la demande d'asile a été rejetée, notamment en Afrique.

 

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